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La course Terry Fox pour amasser des fonds pour la Société Canadienne du Cancer |
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Café terrasse en ce début de printemps! |
Amitié :
Sentiment d'affection entre deux
personnes ; attachement, sympathie qu'une personne témoigne à une
autre : Être lié d'amitié avec quelqu'un. (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/amitié/2916)
L’amitié….
Le Nord est un bon endroit pour réfléchir à ce concept
variable. Posant mon regard du bout de ma solitude Nunavikienne, je me sens
libre de toute interférence extérieure.
Quelle est votre définition de l’amitié?
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Bon retour à toute la famille Caron-Larochelle On est tous bien content de vous retrouver! |
Avez-vous différents types d’amis? Où plutôt différents
degrés d’amitiés? Et à bien y penser, ne devrait-il pas y avoir différents
vocables pour préciser ce concept devenu tellement large?
Selon Facebook, j’ai 195 amis… Tiens je croyais en avoir 196
la dernière fois que j’ai regardé! Il semblerait que j’aie perdu un ami… Mais
qui de cette fabuleuse communauté a osé ainsi me renier???
Mes réflexions sur l’amitié
L’amitié de passage (ou ponctuelle, qui est souvent intense
et éphémère), l’amitié sincère (la vraie amitié, qui peut aussi être une amitié
de passage en passant), l’amitié utilitaire (comme dans avoir besoin d’un ami
dans un but précis), l’amitié ultime (qui résistera au temps, aux changements,
aux situations délicates, aux écarts de conduite, à la distance, à la
différence, aux silences), l’amitié superficielle (celle qui sourit beaucoup de
ce sourire figé et commercial, qui reste en surface), l’amitié circonstancielle
(qui peut parfois devenir sincère et ultime).
En vérité, peut-être y –a-t-il autant de types d’amitiés
qu’il y a d’amis?
Et quelles sont vos catégories d’amitié à vous? Un jour lors
d’un de mes retours du temps des fêtes, alors que je passais la soirée avec des
amis (je ne saurais dire de quelle catégorie, sorry) quelqu’un m’a
demandé :
- « Mais Vikie, ce sont qui tes vrais amis? »
- La vérité ne réside pas en nous même que je me suis alors
demandé.
Si je suis vraie (mais peut-on être vrai tout le temps?),
les amis avec qui je suis seront alors vrais. Je n’y ai pas pensé sur le coup…
Et par souci de ne pas blesser cette personne, j’ai répondu : « Mais
voyons, mes vrais amis c’est vous! ». Est-ce que j’ai été criante de
vérité avec cette amie par ricochet (tien tien une nouvelle catégorie comme
dans l’ami de mon ami est mon ami)?
Et pour terminer sur l’amitié, quelle sorte d’ami êtes-vous?
Vous a t’on déjà reproché d’être un mauvais ami? Vous a t’on déjà renié, rejeté
ou mis de côté? Allez, ne soyez pas orgueilleux! Ça m’est arrivé… Au moins deux
fois… On m’a quelques fois reproché d’être une amie trop indépendante… N’est-ce
pas là une qualité fondamentale de l’amitié? L’indépendance ne devrait-elle pas
être à la base de toutes relations interpersonnelles? Maintenant que j’y pense,
ceci explique peut-être cela… Hahaha!
Indépendance et vérité… Voilà! Je pense que je viens de
mettre le doigt sur les fondements de mon humanité, mes objectifs à atteindre,
les idéaux de ma réalité!
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Dans le même ordre d’idées, ici je souhaiterais rendre
hommage aux 450 âmes d’Umiujaq! En citadine que je suis, j’ai dernièrement
commencé à ressentir le poids de ce cercle fermé délimité par ses 5 rues (oups
maintenant 6) et isolé géographiquement du reste du monde. Par un quelconque après-midi
de février, je me suis mise à m’imaginer, adolescente ou jeune adulte, vivant à
Umiujaq depuis ma naissance… Une sorte de stress a alors pris naissance en moi.
Passer son enfance, son adolescence et sa vie d’adulte entouré des mêmes 450
personnes… D’ami à ennemi à ami, de mari à plus mari à mari, d’agresseur à
collègue de travail à agresseur, de chicanes en réconciliations en chicanes,
d’admiration à envie à admiration… Passer toute une vie entourée des presque
mêmes 450 personnes… Voyager entre chacune de ces extrémités, dans une sorte de
va-et-vient perpétuel qui finalement sert sûrement de balance et d’outil de
résilience. On dit qu’il y a beaucoup de problèmes au Nord et c’est vrai, mais
parfois je me dis que ça pourrait tellement être pire! Ça va faire bientôt 4
ans que je suis ici et ma nature de non-Inuit citadine commence à refaire
surface! Chassé le naturel et il revient au galop (comme dans aller faire du
Cheval sur la rue Ontario)!
Donc bravo et merci à cette communauté de 450 âmes. Bravo de
ne pas sombrer définitivement dans un déséquilibre collectif et merci de me
permettre de repousser un peu plus chaque jour les limites de ma tolérance. Je
partirai d’ici meilleure, mais je partirai aussi avant d’atteindre mon propre
déséquilibre…
(Bon là j’entends déjà des gens me demander… Vikie c’est ta
dernière année? Mais non que je répondrai. Je viens de décider de revenir pour
une autre année… mais ne nous le cachons pas… je sens que je suis maintenant
plus près de la fin de cette incroyable tranche de vie que du début.)
Parlant tranche de vie… Saviez-vous vous que le Nunavik
était un laboratoire expérimental? « Moi je viens ici pour vivre une
expérience! » Entendre : « Même si je ne suis pas qualifié pour
l’emploi visé, je postule quand même (et ma candidature est retenue… phénomène
désespérément très courant ici) et je me dis que ces quelques mois seront
enrichissants pour moi… et peut-être moins cependant pour les personnes avec
qui je travaillerai (mais ça évidemment c’est moi Vikie qui le dis…). Je sais bien que je fais partie de ces
gens qui ont un égocentrisme légèrement supérieur à la moyenne… Mais là! S’il
vous plait! Si un jour je pose des
gestes semblables, dites-le-moi, arrêtez-moi, giflez-moi!!!!!!
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Course de qamutk à l'approche de noël! |
18h08… Le soleil me réchauffe les orteils et fait planer un
sourire sur mes lèvres. La musique en arrière-plan et des images plein la tête
me font voyager. Journée enrhumée, passée à tricoter plutôt qu’à aller
travailler. Je remonte le fil de mes pensées (comprendre que je relis la liste
d’idées et de réflexions que je mets périodiquement sur papier) et je tombe sur
cette phrase que j’ai écrite au retour de Noël :
- Les enfants d’aujourd’hui seront le village de demain…
Quelle grande vérité qui manque d’originalité vous me direz!
Et vous n’avez presque pas tort. À l’exception près qu’ici, je peux nommer
presque tous les gamins par leurs prénoms. Donc, si je reviens au village dans
15 ans, Alasie, Parsa, Dorothy, Aileen, John, Akuliak, James, Josie, Samson,
Caroline, Johnny, Maggie, Davey Lee, Masta, Lizzy, Abelie, Elisapee, Malaya,
Angusa, Dinah, Elijah, Louisa, Allie, Alec, Dorena, Minnie, Sarah, Mary, Aliva,
Lorita et les 180 autres que je n’ai pas nommés, seront vraiment le cœur de
cette communauté. Ils seront les parents, les modèles, les travailleurs, les
passeurs culturels et les moteurs du village. Tiens, ça me fait penser qu’il
s’agit sûrement d’une raison valable (parmi tant d’autres) pour ne pas prendre
le Nunavik comme un laboratoire expérimental de développement personnel…
Mais revenons à nos moutons…
À Umiujaq, je pense donc que beaucoup d’enfants sont vieux
avant d’avoir fini d’être jeunes…
Un fait divers Nunavikien. Un samedi, J. entre à l’école par
effraction. Il a 9 ans maximum. On le reconnaît sur la vidéo de surveillance de
l’école. Pas dupe le petit. Se sachant surveillé par l’œil indiscret d’une
caméra, après avoir commis son délit, il s’assure de subtiliser l’écran qui
projette les images filmées… (Bon, il n’a pas tout à fait compris que l’écran
n’enregistre pas les images…) Comme les caméras ne couvrent pas tous les
corridors de l’école, ça nous prend bien 3 ou 4 visionnages avant de comprendre
le mobile du jeune garçon. J. est entré par effraction à l’école, un samedi
soir, pour aller chercher de la nourriture dans la cuisine…
Au moment où j’écris ces lignes, je vois J de ma fenêtre.
Emmitouflé dans son manteau (pas trop chaud) d’hiver, installé sur son trois
skis, il cherche le meilleur angle de glisse pour dévaler la congère de neige
formée à quelques pieds de ma maison. Avec son sourire accroché au visage, sous
la lumière chaude de ce coucher de soleil hivernal, J. ressemble à n’importe
quel enfant… Assise dans ma chaise
hamac, avec le soleil qui me réchauffe les orteils et le sourire qui s’estompe
tranquillement de mes lèvres, j’imagine que je ressemble à n’importe quel
adulte qui se demande si J. mangera quelque chose ce soir…
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Pourquoi ne pas aller marcher jusqu'au Nunavut? |
Samedi 3 mai 2014. Ciel gris, pluie, neige qui fond. Jean
Leloup habite ma matinée. Le café est bon et le hamac confortable. Journée
parfaite pour terminer ma chronique que je traine depuis déjà trop de mois
(dans l’espoir peut-être d’avoir plus d’histoires à raconter…). L’hiver a été
long à Umi et le printemps ne se pointe que timidement… Peu de sorties On the
Land comme on dit ici. Peu de photos aussi. Mais je tricote!!!!
Foulards et tuques n’ont plus de secret
pour moi! Et croyez-moi, il y a quelque chose de très satisfaisant à tricoter
;-) L’idée m’a même effleurée à quelques reprises de devenir tricoteuse
professionnelle!!!
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Trace de caribous!!!
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Benoit et Tiphaine |
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Du Shiatsu au Nunavik |
Je réalise que dans l’étirement du temps entre mes périodes
d’écriture, j’ai oublié de vous parler du Shiatsu au Nunavik, de Benoit et
Tiphaine qui sont venus bénévolement (et en partie grâce à votre soutien financier,
car vous le savez, voyager au Nunavik n’est pas donné) partager leur approche
de la vie avec les jeunes de l’école. Visualisation, détente, approche saine du
touché, relaxation… Ils pourraient vous en parler beaucoup mieux que moi. Mais
ce que je sais cependant très bien c’est que de temps en temps, un élève me
demande : « Vikie, tu te souviens des massages? Si on prenait 5
minutes à la fin de la période pour relaxer? » Un merci sincère à Benoit
et Tiphaine pour leur générosité, leur ouverture, leur disponibilité et leur
vision positive de notre communauté. J’ai aimé les entendre me faire leur
compte rendu quotidien, j’ai aimé voir leur regard, j’ai aimé jouer dans le
blizzard avec eux, j’ai apprécié de les côtoyer à l’école. Ils ont donné sans
compter aux enfants d’Umiujaq, avant, pendant et après leur visite.
Puis il y a aussi eu la pré-relâche qui m'a mené jusqu'en Gaspésie avec ma Sister et nos tapis fous!!!
Mon projet pour l’an prochain : Photo Voice. En fait,
pas tant mon projet qu’un projet que je supporterai. Dans le cadre d’un travail
de recherche universitaire (oups attention de ne pas tomber dans le laboratoire
expérimental…), Georgia a développé un atelier de « photoréflexion »
sur la santé mentale. Présent dans quelques communautés par le passé, j’avais
lu sur ce projet. Quand j’ai su que Georgia cherchait une nouvelle communauté à
visiter, je l’ai contactée. J’ai tout de suite aimé son approche photographique
comme moyen d’expression. Elle viendra donc nous visiter l’automne prochain et
offrira des ateliers sur la santé mentale. La photo servira de médium principal
d’expression pour aider les jeunes adolescents à définir ce que c’est que
d’être en santé mentalement. J’ai hâte de découvrir ces élèves du secondaire
que je connais moins. Je me vois déjà dans la toundra avec eux, appareil photo
à la main!
Sur cette note d’enthousiasme, je vous laisse, car mon troisième
café matinal m’attend.
Ha! Mais parlant de café, ça me fait penser à un fameux
dimanche matin. Nich, tu te souviens? Comment pourrais-tu avoir oublié!!?? Dégustation
à l’aveugle de café. C’était l’idée de qui au fait???
Bon, je vous explique. À Umiujaq, toutes les heures qu’on
sauve à ne pas être pris dans le trafic, à ne pas magasiner, à ne pas prendre
30 minutes pour aller travailler… et bien on les utilise pour faire toutes
sortes de découvertes… Donc, une de nos dernières découvertes à Nich et moi
s’est révélée être les descriptifs inscrits sur les sacs de café : belle
amertume, costaud et puissant ; vif, puissant, corsée et rond (!!!); riche, bouquet fleural et crémeux… (Ça
ne vous fait pas un peu penser aux descriptifs de vin ou aux noms des
échantillons de couleurs de peinture?). Donc, rempli de curiosité, Nich et moi
on s’est demandé si on serait capable d’identifier à l’aveugle les cafés à
partir de ces descriptions révélatrices… Et comme on a beaucoup de temps à
Umiujaq, un dimanche matin, nous nous sommes transformés en goûteurs
professionnels! Bon, pas très professionnel, car notre méthode
d’échantillonnage n’a pas fonctionné du premier coup… mais nous avons tout de
même suivi le modèle de la méthode scientifique.
Le tout a commencé un dimanche matin de février avec 3 sacs
de café Cambio. Après une semaine de réflexions afin d’élaborer notre méthode
de goûtation (je vous l’ai dit… ici on a vraiment beaucoup de temps pour
réfléchir et aussi pour inventer de nouveaux mots…) nous avons procédé à la
première tournée…
Méthode (assurez-vous de lire la méthode jusqu’à la fin
et portez une attention particulière à l’étape 8b et aux conclusions… de plus,
si suite à la lecture vous envisagez toujours de faire une dégustation de
cafés, ne le faites jamais seul et assurez-vous d’avoir accès à un CLSC en cas
de besoin):
1-D’abord, numéroter les sacs de café de 1 à 3.
2-Ensuite, inscrire les numéros sur des bouts de papier et
les coller sous des verres de manière à ne pas voir les chiffres.
3-Prendre 3 verres identiques.
4-Étape cruciale : éteindre toutes les lumières afin de
diminuer la luminosité le plus possible. Cela évite de laisser voir la couleur
des grains qui seront versés dans les verres.
5-Donc, installer le sac 1 derrière le verre avec
l’étiquette 1, le sac 2 derrière le verre avec l’étiquette 2 et le 3 avec le 3.
Simple n’est-ce pas?
6-Une fois que les grains de café sont dans les verres respectifs,
mélanger les verres une première fois.
7-Prendre une pause d’une dizaine de minutes (vous pouvez
commencer à préparer le déjeuner).
8-Remélanger les verres (je conseille d’alterner entre les
goûteurs pour le mélange des verres).
9-Et c’est parti!!!!! Prendre les grains d’un des verres,
les passer au moulin et préparer 2 expressos bien tassés! Chaque goûteur doit
avoir un crayon et un papier pour noter le numéro correspondant au café goûté.
À cette étape, il faut aussi disposer les sacs de café avec les descriptions
devant les goûteurs afin de permettre la réflexion analytique sémantique et
gustative. Quand la première dégustation est terminée et que le choix est noté,
si vous avez accès à de l’eau pétillante, il est recommandé d’en prendre un
verre entre chaque café afin de réinitialiser les papilles gustatives. Nous
n’avons pas eu ce luxe ici, car le 750ml de Perrier se vend 12$ à la COOP!!!
Mais si c’était à refaire… et je ne suis pas certaine que ça arrivera… je me
paierais définitivement le luxe et les vertus digestives du Perrier Nunavikien…
Qu’en dis-tu Nich? Tu serais prêt toi à investir dans l’eau pétillante?
Donc, une fois le premier verre testé, il suffit de passer
au second, puis au troisième. Bien sûr, des pauses sont recommandées entre
chaque café!!!!
Quelle méthode scientifique me direz-vous!!! Nous nous
sommes effectivement posé une question, nous avons fait des hypothèses, nous
avons fait une expérimentation, nous avons écrit nos résultats et nous avons tiré
nos conclusions :
7 expressos (oui oui 7, car après la première tournée test
de 3 cafés, je me suis rendu compte que j’avais oublié d’élaborer un système de
classement des verres utilisés et qu’il nous était impossible de relier la
dégustation 1 au premier verre… bref, il faut ajouter l’étape 8b à la méthode,
soit celle qui dit : sur une feuille assez grande pour contenir les 3
verres, tracer un tableau de 3 cases et inscrire dans chacune d’elle le numéro
de la dégustation. Placer ensuite un verre par case et procéder à l’étape 9, en
faisant bien attention de replacer le verre sur la bonne case après caque test)
donc, 7 expressos (parce qu’à la deuxième tournée expérimentale, on a décidé
d’ajouter un 4e café pourquoi pas!!!) en une seule matinée (dont 4
en moins de 30 minutes) c’est beaucoup beaucoup beaucoup trop! Ça donne mal au
ventre. Ça donne des palpitations cardiaques. Ça coupe l’envie de discuter. Ça
donne cependant envie d’appeler le nursing…
Et les noms des cafés dans tout ça??? Et bien, on a conclu
que les noms donnés aux cafés n’ont rien à voir avec leur goût!
Ahahaha! Juste à l’écriture de cette belle mésaventure, je
sens mon ventre gargouiller! Devrais-je prendre ce troisième café?
Sur cette question existentielle, je vous souhaite un bon
mois de mai à tous! Ici, les dernières semaines vont passer très vite. Dans
quelques jours, la neige laissera place à la toundra, le moteur de mon Honda se
fera entendre et notre courte saison de camping commencera!
Allez! J’y vais pour un troisième café!!!
Vikie
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Hommage au policier Steve Dery décédé en devoir à Kuujuaq |